Résumé
Les Khalieccas sont un peuple d'Henyelecca, croisés avec des Khafaash par une histoire invraisemblable (située en bas de cette page). Ils sont très pâles de peau, ont de longues oreilles pointues et des yeux très clairs, la peau douce des Henyeleccas et leur grandeur, mais meurent à l'ombre.
Ils sont assez connus dans tout Sandor pour leur arrivée des plus étranges, mais il est assez rare d'en voir un de ses propres yeux.
Les Khalieccas de la première vague sont tous nés le 27 d'Homesia en 1420, avec un âge physique de 20 ans, tandis que les nouvelles générations ont maximum 38 ans. Cependant, ils peuvent physiquement être très vieux comme très jeunes, s'ils vivent ou non de la haine. Une personne haineuse sera alors bien plus vieille, parfois même un enfant de 13 ans peut avoir un physique d'homme âgé de 90 ans.
Ils sont très bons en magie et d'autant plus en magie de lumière, et se régénèrent très vite à la lumière.
La magie
La magie est un point très présent chez tous les Khaliecca, on parle d'un race capable de surpasser les Premiers hommes en terme de capacité et d'affinité. Beaucoup pratiquent la magie de lumière, et ils ont une affinité assez grande avec celle-ci, en effet, leur apprentissage prend seulement la moitié du temps normal, mais l'ombrancie les tue sans soucis. Un mage de lumière Khaliecca de la première vague, qui pratique depuis sa naissance, a donc les capacités d'un Premier homme qui pratique depuis 80 ans.
La lumière
La lumière prend la plus grosse place dans la vie d'un Khaliecca, ils sont quasiment l'opposé des Khafaash sur ce point. S'ils sont dans une grande source de lumière, alors une grande énergie les envahit, tandis que s'ils sont plongés dans le noir total, ils meurent au bout d'une heure, ou sont sévèrement blessés de partout au bout d'une demi-heure. C'est pour cela que les Khaliecca ne portent jamais d'armures, et c'est aussi pour ça que beaucoup sont entourés de Gumblys, ou ont de grandes torches plus simplement.
Un Khaliecca qui se baigne dans la lumière peut se régénérer très très rapidement, jusqu'à même la régénération de membres en plein été dans une plaine ensoleillée avec un mage de lumière puissant, par exemple. Un bain de soleil à nu permettra à un Khaliecca de régénérer tous les soucis de peau et musculaires, alors que 6h remettra en place ses os. Ses yeux aussi profitent de cela, mais s'ils sont énuclées alors ils ne pourront être régénérés qu'avec une très forte lumière, comme précisé plus haut, et surtout avec une teinte tout à fait basique, bleue pour la plupart, et plus rarement verte. Ces yeux là ne vaudront donc que le prix d'yeux humains.
La haine et l'amour
La haine et l'amour prennent une place presque totale au sein du peuple Khaliecca. Une personne qui vit dans la haine vieillit énormément physiquement parlant, tandis qu'une personne bercée par l'amour ne vieillira tout bonnement pas.
La première "vague" de Khalieccas ont donc tous le même âge réel, c'est à dire 40 ans. Leurs descendants, eux, peuvent en avoir moins, généralement en dessous de 30 ans.
Néanmoins leur vrai âge est très difficile à évaluer car à partir de leurs 10 ans, l'évolution par la haine ou l'amour prend place, ainsi, certains ont 10 ans physiquement alors qu'ils ont 30 ans en réalité, mais rarement plus de 20 ans en vérité, en effet la haine arrive facilement et il faut vraiment être un saint pour rester à 10 ans physique tout du long.
L'inverse, lui, arrive très fréquemment, parfois un Khaliecca qui vit dans la haine consume son temps de vie physique à grande vitesse, on peut très bien avoir 15 ans et un corps de 92 ans, ce qui est somme toute handicapant.
Les "nouveaux-nés" Khalieccas de plus de 30 ans qui ont encore 10 ans physiquement intègrent généralement l'église de Thomas, Dieu de la pureté, et sont vus comme des personnes qu'on pourrait qualifier d'anges sur terre, alors que les Khaliecca qui font plus de 40 ans physiquement sont mal vus, et ceux qui font plus de 50 ans sont très, très mal vus.
La haine est pour eux comme un livre qui s'écrit et dont les pages se remplissent, mais jamais ne s'effacent, il est donc impossible de revenir en arrière, et rien ne peut changer ça, même pas la magie du sang. La seule exception reste la magie de l'espace maîtrisée au maximum, mais à ce jour, aucun membre de cette race n'a eu le nécessaire de durée de vie pour ce palier.
Histoire
Prélude
A Lo'Keyah, plus précisément à Wahid dans le désert de sel de Sebh'Lan, se tient une tour, gigantesque, celle-ci s'élève haut dans l'air mais aussi très bas dans le sol. Bien que sa structure soit absolument merveilleuse et potentiellement intrigante, celle-ci renferme un secret bien gardé qui créé le mythe de Sebh'Lan. De l'extérieur, celle-ci semble tout à fait basique, hormis sa grandeur et ce gigantisme. Mais ce qu'elle a d'intriguant se tient en deux phrases :
• Les personnes qui cherchent le plus la rédemption ou l'exil voient leurs ambitions tournées vers cette tour.
• Personne ne ressort de cette tour.
La partie non connue est donc bien à l'intérieur, la partie où personne ne peut témoigner car jamais ils n'ont remit le nez à la surface. Quand on y entre, on comprend vite dans quel bourbier on s'immisce, en réalité même, on essaie de la quitter au plus vite, mais on se rend compte que là où il est censé y avoir une porte, il n'y a plus rien qu'un mur de crânes, de cages thoraciques, de fer et de colonnes vertébrales.
Cette tour est en réalité un sanctuaire de Byölrs, Dieu de la guerre. Ce qu'elle a donc de spécial est déjà précisé en réalité, à l'intérieur, une guerre permanente entre toutes les races qui y habitent se fait, et personne n'est autorisé à mourir, car toutes les âmes se hissent sur le sommet de la tour avant de retomber tout au fond une fois mort, et renaissent de leurs cendres, un combat infini entre toutes les personnes qui ont un jour cherché la tranquillité pour fuir la guerre, ou les batailles.
La vie des occupants de la tour des bannis
Voilà alors depuis bien des années que cette tour créé le deuil, le renouveau et la mort pour la glorification de la guerre. Celle-ci attirant les lâches qui ont fuit la guerre et cherchent à tous prix à l'éviter. On leur promet alors le droit d'en sortir que quand il auront atteint le dernier étage, mais en sachant qu'ils redescendent toujours au premier étage à chaque mort, personne à ce jour n'a réussit à en franchir la dernière étape. Cette "vie" est comme une folie qui aggrave encore et encore plus les esprits, et parfois, il arrive que certaines personnes disparaissent subitement, rejetés de Byölrs, les personnes qui refusent catégoriquement de se battre se font broyer, et leurs poussières, comme incinérées, sont répandues sur le désert de sel, qui est en réalité un désert de sel et de cendres.
De nouveaux arrivants dans la guerre
Si la population qui était inscrite dans les murs de la tour des bannis était surtout issue des hommes de Wahid qui fuient la guerre territoriale de ces dernières années, il est venu, il y a un peu moins d'une cinquantaine d'années, une nouvelle race cherchant l'exil, les Henyeleccas. Chassés pour leurs yeux et persécutés, et souvent bien trop gentils pour monter une guerre totale, ou même minime, ils se sont vus contraints de fuir Aransyl, et les plus craintifs d'entre eux se sont dis qu'il était important de s'exiler au plus loin, et c'est pour ça que certains ont prit la peine d'aller jusqu'à la mer pour naviguer, jusque là où mène leur cœur, au désert de Sebh'lan. Tous ces Henyelecca eurent alors à franchir le désert presque mortel, guidés par leurs pas, ils étaient presque certains que ce voyage constituait au dernier effort avant cet endroit Idyllique qu'il avaient en tête. C'est en voyant la tour en plein chemin qu'ils se décidèrent à l'utiliser comme refuge pour se reposer. Même si ce n'est pas un vrai désert, la surface blanche et plane du territoire reflète tant la lumière si forte et présente de Lo'Keyah que c'est presque tout comme. Ainsi arrivèrent les nouveaux combattants, qui comprirent rapidement ce qu'était vraiment cet appel... L'appel de la guerre qu'ils ont fuit, et qui leur revient de face.
Paradoxe
1413, la tour faisait un joyeux carnage comme à son habitude, et la guerre s'emparait encore et encore du cœur des hommes et des femmes en son sein. Cependant, et pour la toute première fois, il vint quelque chose d'inattendu. S'il n'était pas rare que des personnes abandonnent le combat, n'aient plus la foi de l'entreprendre ou même cherchent à lutter et à faire cesser tout cela, se faisant balayer sur place en fumée presque directement, il n'était encore jamais arrivé que dans deux des camps opposants, des personnes finissent par tomber amoureux l'un de l'autre. En l’occurrence, il s'agissait là d'un Henyelecca, et d'un Khafaash. L'amour improbable s'est créé le jour même où ils durent se défendre l'un l'autre contre des Bestials qui les avaient acculés. Évidemment ils ne se voyaient pas du tout comme des alliés, mais au moins pendant ce petit laps de temps, ils étaient comme un duo parfait, et finirent par les mettre à terre, tous. C'est ainsi qu'est né une sorte de fraternité entre eux, mais rien de bien fou en réalité, juste de quoi savoir qu'ils ne sont pas uniquement obnubilés par la guerre.
Pendant le mois suivant, les deux se croisèrent régulièrement, et s'évitaient absolument pour ne pas se tuer l'un l'autre, et finirent même parfois par tuer dans le dos des personnes de leur propre camp afin de protéger l'autre. Ceci n'était pas mal vu, car les guerres internes étaient aussi des guerres. Mais alors qu'un de ces bains de sang eu lieu à nouveau, les deux finirent en face à face, et ils n'eurent d'autre choix que de se battre, au risque de se faire remarquer par les gargouilles du Dieu de la guerre. Les deux s'entre-tuèrent d'un coup d'épée chacun dans le ventre, se regardant dans le blanc des yeux pendant qu'ils crachaient leur sang, des souris venaient les prendre. Et c'est pendant que leurs âmes étaient occupées à doucement se décoller de leur corps, qu'ils s'embrassèrent dans des pleurs sincères. Si cela a échappé aux gargouilles, une personne, ou plutôt une Déesse, ne put passer à côté. Hérazarme, Déesse de l'amour et des plaisirs, eut pendant un bref instant touché ces deux êtres, comme pour figer leur amour si fort, si passionnel. Un événement mystérieux qui prit place dans un endroit où normalement seule la haine envers les autres n'existe. Les deux se transformèrent en pierre, et moururent sur le coup, leurs âmes encore présentes dans cette statue de deux êtres qui s'enlacent et s'embrassent comme si c'était leur dernière seconde de vie. Le Dieu de la guerre, suite au rapport d'une de ses gargouilles, fut prit de fureur quand il su qu'une anomalie avait prit l'un de ses paliers de guerre, une statue surgie de nulle-part ? Deux âmes inébranlables ? Celui-ci les réduit en morceaux, et les envoya au cœur du désert blanc par un excès de rage.
Dés-unification, et unification
Le morceaux maintenant jetés, les deux âmes furent fusionnées et éparpillées dans chacun des milliers de morceaux. Ceux-ci s'enfoncèrent au grès du temps dans le sol, jusqu'à être totalement cachés. Bien-sûr personne ne pu jamais voir cela arriver, et même si c'était le cas, il aurait eu l'impression de voir des cailloux parmi le sel. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Notre Déesse qui avait été touchée par une si grande ferveur malgré la guerre pour ce qu'elle représente, offrit à ces deux personnes une nouvelle histoire. Si leurs âmes n'étaient maintenant plus relevables pour rejoindre l'au-delà, il était encore possible d'écrire la suite de leur histoire. La déesse mit alors un peu de sa puissance afin de faire que chaque morceau devienne une graine d'âme, et que de chaque graine surgisse les plantes de l'amour impossible, formant l'unification de deux êtres qui n'eurent à eux que quelques secondes avant leur fin, pour se faire pardonner de les avoir emprisonnés dans ce qui causerait la destruction de leurs âmes.
C'est après 5 ans, en 1418, que toutes les graines surgirent enfin de terre. Celles-ci étaient énormes, et la coquille faite de sel semblait tout bonnement impossible à briser par le commun des mortels. Un voyageur eu la chance de les trouver, et les ramena tous à Granssil, afin de vendre cela comme "œufs du désert de Sebh'Lan". Le produit devint extrêmement prisé très rapidement, un matériau si dur que personne ne peut le froisser, une évolution au fur et à mesure, quelque chose d'inexplicable, et en plus qui bouge. Le mystère était absolu, et même si la plupart des œufs ont été jalousement gardés au sein des terres de Wahid à Granssil, d'autres se sont fait voler par des forbans, ou se sont tout simplement vus vendus à des riches étrangers, c'est pour cela que les œufs ont pu éclore un peu partout dans le monde, même si la concentration était plus présente à Granssil.
Un nouveau peuple
Partout dans le monde, en 1420, les centaines d’œufs se sont vu éclore. Si beaucoup ont été mis sous vitrine ou dans des bagages, certains ont eu moins de chance en étant stockés dans de l'acide, de l'eau, ou tout simplement un univers trop sombre. En effet, suite à la malédiction des Khafaash puis la bénédiction de la Déesse de l'amour, une drôle de chose s'est passée, la malédiction du soleil s'est tout simplement vue inversée, et dans l'ombre, la peau, puis la chair, et enfin les os se détachent dans la plus grande des douleurs. Les différents Khalieccas mal sauvegardés sont donc tout simplement morts à la naissance... Cela dit certains d'entre eux ont survécu, et un fait étonnant, ils sont tous nés avec un corps de 18 ans. Le peuple se révéla être très apte à la magie, et même mieux que les premiers hommes ! De plus, leurs yeux qui ne sont plus rouges mais très clairs, voire blanc ou gris pour les plus purs, sont bien plus rares encore que ceux des Henyeleccas normaux. Ils sont donc encore plus recherchés, et on en tire un bon prix au marché noir. S'il est bien difficile de vivre en tant que Khaliecca d'une part, il est toutefois très agréable d'une autre part. En effet, la vie en pleine journée et dans un lieu un minimum sécurisé fait d'eux des êtres dont la régénérations et les capacités sont accrues. Les différents Khaliecca, maintenant répandus sur la surface de Sandor se sont en partie retrouvés, et ont pu enfanter. Aujourd'hui, on trouve des Khaliecca de tout âge physique, mais pas de tout âge net.
Bonus :
Si moins de 30 ans : +5 en social
Pendant le jour et à la lumière :
+15 en force, défense, intelligence, agilité, rapidité
+20 en puissance magique
Malus :
Pendant la nuit ou à l'ombre forte (grotte, cave...) :
-30 en force, défense, intelligence, agilité, rapidité
-40 en puissance magique