Alexandre Hunt
Equipement: Alexandre est vêtu simplement, il porte un pantalon brun-beige en assez bon état tenu par une ceinture en cuir solide, une tunique gris-bleutée, un léger gilet brun sans manche fait en cuir lui aussi et un sac en toile.
Poches : il possède un petit canif dans son sac qui ne lui sert plus à présent. Il a aussi de quoi écrire et un calepin pour noter ce dont il doit se rappeler.
Capacités: L'intendant en stage est capable de valider des fiches, de deviner la météo avec exactitude, de consulter les registres de Barovia ainsi que de produire de l’excellent café à toute l’intendance.
Connaissances: Alexandre sait lire, écrire, compter grâce à la modeste éducation que son père a pu lui offrir, l’art du vol et du crochetage n’ont plus aucun secret pour lui. Il sait depuis peu la plupart des choses à savoir sur l’intendance, ayant appris sur le tas.
Histoire:
=== ~15 ème lune de Ragnosia 1440~ ===
De loin, l’homme qui escaladait la paroi grisâtre de la petite montagne ressemblait à une fourmi surchargée au bord d’une tasse. Il avait accroché sur son ventre et sur son dos respectivement son nouveau-né de quelques jours et sa fille de 3 ans, ceux-ci s’étaient endormis sur le chemin malgré la fraîcheur inhabituelle. A mesure qu’il s’élevait, le vent rugissait de plus en plus fort, lui soufflant des rafales de gouttelettes au visage et gelant ses cheveux bruns trempés.
Son avancée n’était point des plus simples : il n’était équipé que d’un simple cordage volé mais le père d’Alexandre et de Katrina n’avait pas le temps de s’en inquiéter. Au loin, des hommes et des femmes devaient encore le poursuivre pour le vol qu’il avait commis.
Angela, sa femme, l'avait pourtant supplié :
- Meliodas je t’en prie !
- Tu ne te rends pas compte ? Un chargement d’or d’Iblis ici, à Emporos !
- Et toi tu ne sais pas ce que tu dis ! Un chargement avec autant d’or, c’est surement très bien protégé…
- Pour Katrina, Alexandre et nous deux Angela. Nous vivrons d’une manière plus aisée par la suite, nous achèterons des vêtements neufs à notre fille, des jouets pour notre fils et aurons assez pour éviter de mourir de faim. Nous n’aurions plus qu’à nous enfuir en Barovie !
- Mais je n’ai pas assez de force pour un voyage ! L'accouchement d’Alexandre m’a été éprouvant…
- Ne t’en fais pas –il avait joint sa parole en mettant ses mains sur les épaules de sa femme- je t’aiderai en portant les gamins…
Il semblait évident que tout ne s’est pas passé comme l’imaginait Meliodas. Résultat, sa femme avait été tuée par la garde alors qu’il tentait de fuir et il se retrouve à présent en cavale.
Arrivé au sommet, l’homme remarqua le paysage de Spirale qui se dressait face à lui. Il regarda ses enfants qui continuaient de dormir paisiblement, puis, il continua sa route.
=== ~9 ème lune d’Hallembre 1444~ ===
- …Vous m’avez d’abord demandé où se trouvait la maison de Monsieur Célestin ; ensuite, vous m’avez demandé si j’accepterais de vous le dire. Mais vous n’avez toujours pas posé votre question ! Répondit Alexandre à un homme d’apparence mauvaise d’une manière tranquille.
- Laisse-moi donc la poser comme il faut, s’agaça celui-ci. Où est la maison de Célestin? Et pourquoi tu tiens une grenouille ?
Le petit garçon possédait en effet un tel animal entre ses deux petites mains. Son regard s’attarda quelques instants sur Katrina qui faisait les poches de l’homme sans que celui-ci ne s’en rende compte
- Ah, voilà qui est mieux ! La maison de Monsieur Célestin est sur votre droite. Et ce n’est pas une grenouille : c’est un crapaud. J’essaye de prouver que les crapauds n’existent pas : il n’y a que des grenouilles.
- Mais les crapauds existent, puisque t’en as un là ! s’exclama-t-il d’un air agressif.
- Non, non, vous ne comprenez pas. Si j’arrive à prouver que les crapauds n’existent pas, ce que je tiens à la main ne sera pas un crapaud, mais une grenouille. Par conséquent, ce crapaud n’existera plus et n’aura jamais existé. Et si je prouve que les crapauds n’existent pas…
Alexandre accompagna sa parole en levant l’index en l’air.
-… ils ne pourront plus faire de mal à personne. Finies les verrues qu’on attrape en touchant leur peau ! Finies, les dents qui se déchaussent quand on a une de ces bêtes sous son oreiller ! Finis, les poisons à base de bile de crapaud ! On ne verra plus leurs horribles faces et on ne pourra plus jamais insulter quelqu’un de « face de crapaud », puisque, pour sûr, il n’y aura plus de crapauds !
L’homme soupira.
- Tu me fais perdre mon temps gamin…
Il partit par la suite. Une fois qu’il s’était éloigné,l’enfant rejoignit sa sœur qui comptait les écus d’une bourse.
- J’ai failli me faire choper, disait-elle. Tu me regardais trop, ça aurait pu attirer des soupçons.
- Pardon, soupira celui-ci. Tu as pu prendre combien de lui ?
Katrina finissait de compter puis dit.
- 35, cet imbécile avait la bourse déjà trouée, j’aurai peut-être pu en avoir un peu plus si tout ne s’était pas éparpillé dans la poche.
- 35 écus c’est déjà pas mal.
- C’est ça ton problème Alexandre, t’as une vision trop positive des choses…
Elle regarda son petit frère, puis lui jeta la bourse pleine.
- Rentrons. Papa va finir par s’inquiéter. Puis il m’avait promis qu’il m’expliquerait comment crocheter une serrure.
Les deux gamins se mirent donc en route en traversant la petite bourgade de Moravie du Sud.
Le père d’Alexandre vivait en effet ici depuis 4 ans. Après s’être lamentablement loupé dans ce qu’il appelait à l’époque « le coup d’une vie », il s’était installé dans un petit cabanon en lisière de forêt et volait lorsqu’il en avait besoin. Le reste du temps, il chassait et assurait l’éducation de ses deux gamins, que ce soit pour lire, écrire ou bien des compétences un peu moins légales, comme le vol.
=== ~19 ème lune d’Homesia 1448~ ===
Recroquevillé sur les jambes de Katrina, Alexandre essayait d’écouter les brides de conversations qui arrivaient à passer le mur du salon
- …Foutage de gueule monsieur Hunt, vous allez nous dire que les 240 écus de la banque sont partis comme ça ? On a 5 témoins qui affirment que c’est vous et votre fille qui étiez là-bas !
- Des accusations, répondit la voix calme de Meliodas. Ces personnes doivent avoir un problème de vue sûrement…
- Ils n’ont aucun problème de vue et vous le savez autant que moi. Maintenant vous allez nous suivre sans faire d’histoire, sinon vous pouvez dire adieux à votre…maison ? Ça ?
- Justement, je m’attendais à ce petit problème. Je ne compte pas vous suivre, monsieur le garde. Voyez-vous…
Katrina se leva au même moment et fit un baiser sur le front d’Alexandre, elle lui ordonna silencieusement de rester à sa place, prit sa dague et avança de quelques pas dans la pièce vers la salle où leur père et le garde se bagarraient avant de se retourner et de poser ses yeux brun-noisette sur son petit frère de 8 ans. Avait-elle prévu ce qui allait se passer par la suite ? Le garçon l’ignorait et il regardait tristement sa sœur tandis que celle-ci se dirigeait au salon.
- …J’ai des bouches à nourrir mon cher, continua le paternel. Et cet argent me servira mieux à moi qu’à la banque.
Au même moment, on entendit le garde hurler de douleur et s’exclamer
- Sale vermine tu vas me le payer !
Une détonation se poursuivit et cette fois ci, un autre cri survint : un cri féminin cette fois ci, jeune, très jeune même, pouvant s’apparenter à celui d'une fillette d’une dizaine d’années, celui de Katrina.
Des flammes commencèrent à faire leur apparition dans la chambre du gamin, qui se leva dans un sursaut et qui fila voir à son tour dans le salon : un garde agonisant au sol, la poitrine en sang, Katrina en train de brûler vive et son père courant vers le gamin, le tirant vers la sortie pendant que les flammes créées par le soldat se régalaient du cabanon en bois comme un buffet à volonté.
=== ~4 ème lune de Lorembre, 1452~ ===
Son regard était posé sur l’étendue d’eau du lac d’un air passif, il repensait à ce qu’il s’était passé, à l’événement déclencheur de leur dépression. Lentement, il caressait de son pouce le manche du canif de sa défunte sœur. L’air doux de cet été de 1452 soufflait doucement sur son visage, faisant doucement voler sa chevelure brune. Alexandre entendit soudainement gueuler au loin puis il se retourna.
- P’tit con ! Viens te battre ! Si t’es un homme ! Lui criait Melodias, la bouteille à la main.
Son père était ivre, encore, il buvait souvent ces quatre dernières années. Le gamin de douze ans s’approcha de lui, levant les bras en espérant le stopper. Il lui marmonna doucement.
- Papa…je t'en prie… arrête…
- Arrête de quoi ?! T’es même pas foutu de ramener des sous à la piaule ! Aboya le paternel. J’t’ai appris des choses, nourri, éduqué, logé, lavé et tout ça pour que tu deviennes cette vermine !
Il manqua de tomber au sol, Alexandre le retint. Il lui tapota la joue mais rien n’y fit, son paternel avait rejoint Morphée. Le gamin le hissa sur son dos puis prit le chemin de la maison, rue du Poulpe dans la célèbre cité de Barovia. La ville du crime n’était à vrai dire pas sa tasse de thé, il y ressentait une certaine insécurité permanente : des criminels, il y en avait partout autour de lui, c’en était même un malgré lui…
- Alex ! Alexandre ! Attends ! retentit une voix familière derrière lui.
Le garçon se retourna et vit une fille blonde qui faisait approximativement sa taille, voire un peu plus petit, les cheveux blonds cristallins pour des yeux de couleur pers bleu comme le lac de Barovia, et gris comme le brouillard matinal qui le réveillait par sa fraîcheur devenue presque habituelle, en ce début Lorembre. Elle lui prit doucement la main entre les siennes.
- Tu n’es pas obligé de tout le temps devoir veiller sur lui tu sais ? Tu pourrais vivre une vie normale, sans devoir inverser les rôles de l’enfant et de l’adulte… lui souffla-t-elle en lui faisant un baiser sur sa joue.
- Je ne peux pas Rose, répondit-il dans un soupire. Sans ça, je n’ai pas de toit où dormir, ni même de métier.
Elle ne répondit pas et se contenta d’afficher un très grand sourire, le genre qui disait « Tu as tort ! » ou « J’ai trouvé la solution ! ». Elle mit la main d’Alexandre contre sa poitrine à elle et lui dit d’un ton enjoué.
- Papa a accepté.
- Pour les deux trucs que lui a demandés pour moi ?
- Oui ! Il accepte volontiers que tu vives avec nous ! Et aussi de t’apprendre à devenir cafetier !
Le gamin afficha à son tour un sourire joyeux et l’embrassa sur les lèvres en laissant tomber son père au sol. Lui caressant d’une main sa douce chevelure angélique, puis de l’autre sa joue de bébé. Une fois qu’il arrêta, les deux se mirent à rougir, Rose un peu plus.
- C’est….La … Pre-première fois qu’on fait ça… Non ? bégaya-t-elle.
- Faut bien une première à tout, dit-il en haussant les épaules, toujours souriant.. Bordel ! Pouvoir enfin quitter la maison pour être avec toi ! Je suis heureux !
Rose ne répondit pas, toujours sous l’émotion du baiser de son doux amant. Celui-ci lui prit doucement la main et ils partirent jusqu'à ce qu’on pouvait désormais appeler leur chez eux, laissant Mélodias sur un banc.
=== ~18 ème lune de Calembre, 1456~ ===
Derrière le comptoir du café, le jeune homme de seize ans essuyait sa vaisselle d’un air distrait. Il avait bien pris de bons centimètres depuis ces quatre dernières années. Ses yeux brun-noir observaient tout et rien dans un profond silence. Les seules voix qu’on entendait étaient celles des clients qui étaient venus se restaurer.
La douce voix de son amoureuse vint rompre ses pensées. Elle était belle, comme toujours, même si désormais, elle était beaucoup plus petite qu’Alexandre. Rose était vêtue d’une simple robe longue et grise surmontée d’un tablier pour ne pas se salir lorsqu’elle cuisinait, ainsi que d’une écharpe de laine rouge vif; elle vint l’enlacer doucement.
- Quelque chose te tracasse ?
Il allait répondre lorsqu’on entendit un grand fracas à l’entrée du bâtiment : un homme d’une quarantaine d’années, les habits en mauvais état, non à cause de la pauvreté mais parce que ce cher monsieur n’en prenait tout simplement pas soin. Pour preuve, ils étaient aussi couverts de taches de divers liquides, en particulier de l’alcool. Un détail pouvait être remarquable, il semblait être la copie conforme de notre cher jeune cafetier à quelques détails près : Alexandre était fait de muscles tandis que lui montrait un ventre assez imposant, prenant tout le reste, le jeune homme avait une prestance soignée et droite, l’arrivant était courbé et vivant dans la saleté et leurs yeux différaient : il les avait bleus.
L’affreux bonhomme déboula jusqu’au comptoir et frappa de son énorme poing sur la table.
- Donne-moi à boire gamin ! je n’ai pas que ça à faire !
Rose serrait un peu plus le bras d’Alexandre qui continuait de fixer l’homme d’un ton neutre et renfermé, il détacha chacun de ses mots.
- Donnez-moi-à-boire-s’il-vous-plait.
L’homme leva la tête et regarda le cafetier, se demandant si il se moquait de lui, il sortit son poignard et le pointa sur la gorge de celui-ci.
- A boire ! Sinon tu crèves ! T’es qui pour me faire des leçons de morale le merdeux ?
- Ton fils, répondit simplement celui-ci.
Mélodias haussa un sourcil tandis qu’Alex lui versa un verre d’hydromel qu’il but d’une traite, comme si il cherchait à se saouler le plus rapidement possible.
- Jamais eu de gosses moi, puis si j’en avais, j’espère qu’ils ne te ressembleraient pas. Je ne voudrais pas qu’ils soient loupés. Un autre !
Il lui servit à contre cœur un deuxième verre en bouillonnant intérieurement : il ne se rappelait vraiment pas de lui ? Combien de verre s’était-il déjà enfilé avant de venir ici ? Il serra dans ses bras Rose tout doucement pour la rassurer, ce qui éveilla l’intérêt de l'ivrogne.
- C’est ta femme ? Je me la ferai bien, elle est mignonne. Tu veux coucher avec moi toi ?
- Hors de question, répondit brutalement Alexandre.
- Ah oui vraiment ?
Il pointa de nouveau son poignard en le plaquant contre la gorge du cafetier, son amante, terrifiée, courut à l’étage. Alexandre se dégagea puis envoya valser l’homme dans les tonneaux. La clientèle prit la fuite, apeurée par les nouveaux événements.
- Ça tu n’aurais pas dû mon bonhomme, je vais te faire regretter ta naissance, grogna Mélodias.
Il s’élança sur son fils et lui enfonça son couteau dans l’avant-bras. Le jeune homme hurla de douleur, puis de son bras valide, il vient la plaquer contre la gorge de son père pour étouffer son paternel.
- Plus…jamais…tu… ne…poseras tes…pattes…sur…Rose ! haleta Alexandre, comme si c’était lui qu’on étranglait.
Le teint de Mélodias vira au rouge rapidement, mais le garçon ne le lâchait pas, il allait bientôt ne plus avoir d’air et mourir, d’ailleurs, son fils n’attendait que ça. Il était dans une sorte de transe, où seule la mort de l’homme serait la sortie de secours. Il n’entendait plus vraiment les bruits aux alentours, ou alors il n’en tenait pas rigueur, puis, il tomba à la renverse, sous l’effet d’un coup de poing à la tempe.
- Alexandre ! Tu es devenu fou ?! Gueula une voix masculine familière.
C’était Harse, le père de Rose. Le regard vert-gris de celui-ci était rivé sur le jeune garçon tandis qu’il tenait Mélodias de son autre main. Il tira ce dernier jusqu’à la sortie, étant inconscient ,puis il vint soigner la blessure du jeune cafetier.
- Fais attention Alexandre. La prison n’est pas loin, même si je te considère comme mon fils, je n’hésiterai pas à t’y déposer. Suis-je clair ?
- Très clair Harse… Très clair…
=== ~23 ème lune d’Homesia, 1459~ ===
Plic ! Plac ! Plic ! Plac !
Tels étaient les seuls sons perceptibles de la cage de métal : une fuite d’eau, dont l’arrivée se trouvait précisément dans la lunette des « toilettes » de la cellule d’Alexandre.
Plac ! Plic ! Plac ! Plic !
Le jeune homme comptait les bruits d’éclaboussure, par pur ennui. Son regard était vide, ses pensées quant à elles, étaient pour Rose, sa Rose. Elle devait être triste, honteuse par sa faute. Dire qu’il a osé la demander en mariage…
Plic ! Plac ! Plic… Clac, clac, clac, clac…
Les bruits de gouttelettes d’eau furent couverts par ceux de bottes. Alexandre leva les yeux et vit l’officier s’avancer, il n’eut aucun geste.
- Alexandre… Hunt ? C’est ça ? Je prononce bien ? Demanda l’officier.
- C’est exact monsieur…
L’officier s’accroupit face aux barreaux de métal, un papier à la main.
- Accusé coupable pour meurtre de monsieur Mélodias Hunt ainsi que l’agression de monsieur Harse Farhen et Rose Farhen ?
- C’est exact…
L’homme s’interrompit un instant, puis dit.
- Vous êtes au courant que vous risquez la peine de mort ?
Alexandre ne répondit pas, l’officier rajouta.
- Vous avez de la chance monsieur Hunt, je n’ai pas envie de régler votre potence. –il se releva puis annonça- Nous avons à la mairie un intendant prenant sa retraite, le poste est resté vacant depuis plusieurs mois maintenant sans preneur.
- Et si je refuse ?
- Vous n’avez pas le choix.
L’ancien cafetier se mordit la langue puis hocha la tête par dépit : savait-il qu’il allait rester de longs mois sur son bureau à valider des inscriptions sans queue ni tête ? L’avenir nous le dira…
Description:
Alexandre est un homme d’apparence svelte, d’un bon mètre soixante-seize pour soixante et onze kilo. Il parait bien bâti et a de quoi faire des jaloux grâce à ses muscles et sa silhouette athlétique. Sa chevelure brune est souvent coupée courte pour ne pas le gêner et elle parait ondulée, douce et agréable au toucher. Ses yeux saillants quant à eux sont brun-noir et laissent un regard éteint, généralement sans expression particulière. Ses lèvres elles sont étroites et son nez est de forme aquilin. Le jeune homme possède une légère barbe taillée avec soin et une mâchoire assez marquée et carrée. Ses gestes se font souvent à la fois nerveux et inexpressifs, comme si il ne prenait aucun plaisir quelconque dans ses occupations. Ils reflètent plutôt bien sa voix rauque, caverneuse et étouffée. Néanmoins, il parle nettement et fermement d’un timbre rude.
Alexandre aime les choses bien faites, il s’applique généralement sur son travail malgré que la qualité n’est pas forcément à la hauteur de ses attentes. Il est du genre persévérant et se donne du mal pour réussir. On peut le qualifier de légèrement raciste envers les « sous-races » (Djinn, Rewynug, Kimesu, etc) et peut s’agacer facilement quand il doit valider de leurs fiches à la pelle. Par ailleurs, il s’énerve facilement et part rapidement en couille lors d’un problème, préférant foncer dans le tas plutôt qu’avoir un esprit logique.
Le jeune homme peut se montrer quelques fois tête en l’air, oubliant certains détails importants lors de la prise de ses fiches parfois. Mais bon, on ne lui en veut pas car il se rattrape par la suite avec son délicieux café ! La plupart du temps, il est calme, peu bavard, posé et inexpressif. C’est un accro à la caféine.
Liens: Rose Farhen (amante)
Lieu de résidence : Il a hérité de la maison de son père rue du Héros Maedhros (de son ancien nom Rue du Poulpe) mais ne l’utilise pas. C’est à présent une habitation à l’abandon. Le reste du temps, il dort dans les bureaux de la mairie.
Métier: Intendant / cafetier / voleur